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LE LANGUEDOC-ROUSILLON

Introduction :

Région du midi de la France d’une population de 2 200 000 habitants et qui a pour Chef lieu la ville de Montpellier. Elles regroupent les départements suivants :           -   La Lozère (48) : Mande

-         Le Gard (30) : Nîmes

-         L’Hérault (34) : Montpellier

-         L’Aude (11) : Carcassonne

-         Les Pyrénées Orientales (86) : Perpignan

Associés désormais au sein d’une même région, les deux provinces du Languedoc et du Roussillon conservent leurs fortes personnalités : L’une Occitane, l’autre Catalane, tout en partageant une vocation omniprésente : celle de la culture de la vigne.

Géographie :

Du Massif central (causses et Cévennes notamment) au littoral bordé d’étangs et des Pyrénées à la basse vallée du Rhône, la région s’étend principalement sur les plateaux des Garrigues et surtout sur la plaine languedocienne. Le climat méditerranéen, aux étés chauds et secs, explique en partie les spécialisations agricoles et la nécessité du recours à l’irrigation.

Malgré l’extension des cultures fruitières et maraîchères, l’agriculture, qui occupe encore environ 10% de la population active, reste dominée par la viticulture de masse. L'élevage (ovins surtout) se maintient difficilement sur les plateaux des Causses et des Garrigues. L’industrie, si l’on excepte le bâtiment et l’agro-alimentaire, est peu active (guère plus de 20% des actifs), sinon dans la technopole qu’est Montpellier (électronique). Le tourisme s’est fortement développé avec l’aménagement du littoral.

La vie urbaine s’est épanouie un peu en retrait d’une côte longtemps malsaine, assez inhospitalière. Entre les pays du Rhône et la Catalogne, une autoroute relie les quatre plus grandes villes de la région, desservant Nîmes et Montpellier (Métropoles d’un Languedoc aujourd’hui plus dynamique) puis Béziers et Perpignan (dans des régions demeurées plus rurales, véritablement sous-industrialisées). La croissance de ces villes ou agglomérations, proche du littoral, explique largement la rapide augmentation de population. La densité globale reste toutefois au-dessous de 90 hab.au Km2, sensiblement inférieure à la moyenne française. L’arrière-pays (la Lozère notamment) continue de se dépeupler et le taux de chômage demeure plus élevé que la moyenne nationale.