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PETITE HISTOIRE DU CIGARE

L’histoire du cigare a plus de 500 ans. Il a été découvert à Cuba par Christophe Colomb en 1492. Mais, en fait, les Indiens le connaissaient déjà et le fumaient dans toutes les Antilles, le sud de l’Amérique du Nord et du Mexique au sud du Brésil.

La France, avec l’Espagne et le Portugal, fut l’un des premiers pays d’Europe à connaître le tabac. Au 18^ème siècle, la Havane obtenait de Madrid l’autorisation de transformer une partie du tabac de l’île. Les premières fabriques ouvrent leurs portes. C’est par contre à Séville qu’est inventé le cigare tel qu’on le connaît, composé exclusivement de tabac. Autrefois le cigare était enveloppé dans les feuilles d’autres végétaux. A Cuba les premières marquent apparaissent en 1810. C’est à ce moment que le cigare de Cuba prend le nom de Havane et, à une prééminence absolue, rafle toutes les médailles aux expositions universelles.

Principaux pays producteurs de cigares

• Cuba
• honduras
• republique dominicainne
• indonesie
• nicaragua

le cigare tel qu’on le fait

la culture du tabac

Le tabac est une plante d’hiver, dont la culture ne commence qu’en octobre pour s’achever fin mars, début avril. Hauts d’une quinzaine de centimètres, ces plants sont repiqués sur une terre préparée pour atteindre une taille définitive de 1,70 m à 1,80 m. Il existe deux  types de culture du tabac :

• Le tabaco del sol (cultivé à l’air libre)
• Le tabaco tapado (cultivé sous des voiles de coton blanc)

La récolte du tabac

Les premières feuilles cueillies sont les plus anciennes, c’est à dire celles qui sont les plus proches du sol et ainsi  de suite  jusqu’aux feuilles  du haut afin qu’elles puissent s’épanouir par palier. Les tiges des feuilles sont cassées à la main au ras du plant, puis portées par petits tas et avec soin jusqu’aux «casas de tabaco », où la fermentation commence.

La fermentation des feuilles

A l’issue d’une première fermentation obtenue par un taux d’humidité constant qui permet aux  feuilles  de tabac de rester  vivantes et par conséquent de conserver leur souplesse, celles-ci sont examinées afin d’établir leurs prix en fonction de la qualité de la récolte. A ce stade, les feuilles ne présentent ni leur couleur ni leur finesse définitives, et sont encore chargées de sève qui donnerait, si elle n’était éliminée par cette première fermentation, une âpreté intolérable au cigare.

La seconde fermentation, beaucoup plus longue peut alors démarrer et permettra au tabac de se reposer et de s’affiner, comme un vin.

La fabrication du cigare

Dans le sens de la longueur, le cigare est composé d’une tête, d’un corps et d’un pied. La tête est l’extrémité fermée que le fumeur doit inciser ou couper pour pouvoir le mettre à la bouche et aspirer la fumée. Le corps représente la totalité du cylindre et le pied est par conséquent l’extrémité coupée qui laisse voir l’intérieur du module.

Dans le sens de la largeur, on retrouve la cape, la sous-cape et la tripe. La cape est l’enveloppe extérieure du cigare, composée d’une seule demi-feuille de qualité supérieure enroulée en spirale. La sous-cape sépare la cape et la tripe : elle est constituée de deux moitiés de feuilles superposées et enroulées dans le sens contraire des veines afin de donner la fermeté. Quant à la tripe, cœur du cigare, elle est faite de trois feuilles de qualité différente dont l’ensemble donnera la personnalité, la force et la richesse de son arôme.

LE CIGARE TEL QU’ON LE CHOISIT

On choisit un cigare en fonction des cinq sens que nous possédons, à savoir :

LE CIGARE TEL QU’ON LE DEGUSTE

La dégustation est avant tout un plaisir plus ou moins intense en fonction de la sensibilité de l’amateur qui fera l’apprentissage des effets du cigare sur ses sens et lui permettra de devenir un connaisseur averti qui se conformera à certaines règles liées: